L’album s’ouvre sur Poison My Soul, titre phare du groupe, qui rassemble tous les ingrédients nécessaires à un bon morceau : texte malin parsemé de poésie, refrain catchy et de bon gros riffs bien lourds.
Le titre qui le suit est dans la même lignée encore un peu plus pêchu, miam, puis on en arrive au troisième morceau… le plus décevant.
Far Away porte bien son nom en étant loin derrière les autres. On doit attendre un refrain qui met du temps à arriver pour vraiment se mettre dedans, mais on en ressort (trop) vite … et on ne sait pas trop bien où. Sans compter sur ses demi-coups de grattes qui sonnent comme une sonnerie midi, ce morceau est pour moi sans conteste le vilain petit canard planqué parmi les autres.
Heureusement, la machine se relance directement après et va encore plus loin !
On a le plaisir de (re)découvrir certains titres travaillés différemment des concerts ; coups de gueule, oh oui, ça gueule, et ça fait du bien ; doubles voix, instruments inattendus, mise en place de sonorités envoutantes, on passe de l’Inde aux indiens et aux cow-boys, Yaaaaaa ! PAN ! PAN ! PAN ! Voilà ! Là on y est !
Posté par Lapin